Entrez : on fait la visite de mon atelier de poterie au Portugal

Un lieu à la fois intime et ouvert, où la terre prend vie… entre soleil, silences et voix familières.

Une dépendance rien qu’à moi (et un peu à vous)

Quand j’ai décidé de me lancer dans la céramique, je rêvais d’un lieu où je pourrais créer chez moi, mais sans empiéter sur la vie de la famille.

J’ai donc transformé une dépendance, à l’arrière de notre maison au Portugal, en atelier lumineux et indépendant, qui m’offre chaque jour un cadre de travail calme, vivant et inspirant.

Un espace rien qu’à moi… mais jamais vraiment silencieux : il y a toujours une voix dans l’air, qu’elle vienne d’un podcast, d’un livre audio ou d’une vidéo YouTube qui m’accompagne dans mes gestes.

1. Mon espace créatif

C’est mon cocon, mon endroit préféré de la maison !

Une pièce baignée de lumière naturelle, où chaque outil a sa place et chaque recoin m'invite à créer.

Ici, tu trouveras :

• ma grande table de travail, couverte de terre, de croquis, d'outils et parfois de miettes de biscuit et de tasses de matcha ;

• mon tour de potier, ce compagnon fidèle aux humeurs lunatiques ;

• ma croûteuse (une machine magique qui me permet d'étaler la terre sans effort) ;

• un évier toujours plein de traces d’ocre et d’email ;

• et des étagères de séchage, où mes pièces attendent patiemment leur premier feu.

  
  

C’est ici que naissent les formes, les textures, les visages. Ici que je rate, que je recommence, que je trouve.

C’est aussi ici que je parle parfois toute seule. Mais chut.

2. L’espace de cuisson et d’émaillage

Cette deuxième pièce est le laboratoire de l’atelier. Moins esthétique, mais ô combien essentielle.

Tu y trouveras :

• mon four (un membre de la famille à part entière) ;

• une autre table, souvent recouverte de pièces en attente d’émaillage et de terre entamée ;

• des sacs de terre de 12 kg, empilés comme des promesses ;

• mes bocaux d’émaux, alignés comme une collection de potions ;

• et tous ces objets en transit : entre deux cuissons, entre deux états.

  
  

C’est un joyeux chaos organisé, où l’alchimie opère — lentement, silencieusement, puissamment.

3. Le bureau (et la fabrique à colis)

Dernière pièce, plus calme en apparence : mon bureau, qui me sert aussi de zone d’emballage.

On y trouve :

• mon ordinateur, mes carnets, mes idées griffonnées ;

• un stock de papiers de soie, de cartons, de stickers et de scotch ;

• et tous ces petits rituels qui accompagnent une commande : le mot doux, le pliage parfait, la bulle de soin autour de chaque pièce.

C’est ici que l’atelier rejoint le monde extérieur. Que Rita, Ginette ou Mado quittent le nid pour rejoindre leur nouvelle maison. Et ça, c’est toujours un petit moment d’émotion.

Et voilà…

L’atelier Clay’Milie, c’est ça : un lieu simple, habité, un peu sauvage, un peu en bazar, mais profondément vivant.

Merci d’être passé·e. Tu reviens quand tu veux !